Current / Actualité

antiAtlas des épistémicides

Anna Guilló, Vers un antiAtlas des épistémicides, 2021. Photographie, dimensions variables.


antiAtlas des épistémicides est un projet artistique et scientifique collaboratif dont l’objectif est de réunir dans un ouvrage des notices et des articles synthétiques portant sur des épistémicides du passé ou du présent, quel que soit l’endroit de la planète concerné. Les articles seront accompagnés de la reproduction d’une œuvre sous forme de carte pensée expressément pour chaque exemple d’épistémicide donné.

 

La question étant aussi singulière qu’insondable, ce projet n’a pas de vocation encyclopédique et vise, au contraire, par les choix opérés, à établir un atlas non exhaustif et subjectif, assumé à la fois comme ouvrage scientifique et catalogue artistique.

 

La totalité des champs disciplinaires étant touchée par cette question, c’est à ce titre qu’antiAtlas des épistémicides ouvre son appel à contributions à une communauté d’auteurs sans distinction d’appartenance.


Appel à textes / Call for papers : https://www.antiatlas.net/antiatlas-des-epistemicides

 

Contact : antiatlasdesepistemicides@gmail.com

Exposition BLAST, La Fabrique, Toulouse

18/01/ – 14/02/2024

BLAST, colloque international

18, 19 janvier 2024, amphi F417 de la Maison de la Recherche, Université Toulouse Jean Jaurès

Vient de paraître : "Du Google Art au roman contemporain. Écriture cartographique et géolocalisation"

revue Phantasia, vol. 13, "Décrire la carte, écrire le monde", décembre 2023

(dir. Isabelle Ost et Aurélien d'Avout)

Ouverts au grand public en 2006 et 2007, les logiciels Google Earth et Google Street View exercent, depuis, une influence notoire sur certaines formes de l’art contemporain et de la littérature, qu’il s’agisse du GPS Art, du travail des « Google artistes » ou des récits de voyage. Au-delà d’une nouvelle vision du monde qu’offre cette imagerie satellitaire inédite, les applications de géolocalisation, elles, modifient notre rapport au temps et au mouvement si bien qu’elles sont devenues aujourd’hui des outils de création à part entière. En prenant appui sur quelques exemples puisés dans le champ de la cartographie alternative et à partir de la lecture de deux romans parus en 2022, Antipolis de Nina Leger et GPS de Lucie Rico, cet article tente de mettre en lumière ce que la géolocalisation fait à certaines formes de création contemporaine. 

Past / Passé


Katrin Gattinger et Anna Guilló, la carte Plan B Animal est actuellement visible au FRAC Alsace dans le cadre de l'exposition Su les bords du monde : Férales, fières et farouches

01/07/ – 19/11/2023

Exposition Déplier le monde, Le Colysée, Lambersart

08/04/ – 27/08/2023

Vient de paraître : "nasO lefro elavi"

Denis Briand. Travaux, Rennes, éd. Incertain Sens, 2022 

(dir. Leszek Brogowski, Pascale Borrel , Marion Hohlfeldt)

Vient de paraître : "Art, cartographie et images satellitaires : le meilleur des mondes ?"

Revue Sens Public, dossier Images et mondes composites, 2022

(dir. Damien Beyrouthy)

Exposition Méditerraner, Friche Belle de Mai, Marseille

27/08/ – 07/11/2021

Ismaïl Bahri, Barbara Cassin, Marco Godinho, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Valérie Jouve, Émeric Lhuisset

Commissariat : Julie Fabre

Une proposition de la revue Tête-à-tête

Comment faire vivre un mot nouveau ? Méditerraner est un verbe inventé qui porte en lui un désir d’ouverture, de mouvement et de pluralité à l’heure où les frontières se durcissent et où, de toute part, des identités de repli sont brandies. Les installations vidéo, les objets, les photographies et les livres, réunis pour cette exposition, offrent à ce mot la possibilité d’un relief sensible.


La revue d’art et d’esthétique Tête-à-tête a souhaité interroger la Méditerranée contemporaine en en faisant un verbe, parce qu’il arrive que malgré la richesse de la langue nous ayons besoin de mots nouveaux pour exprimer une idée. Le verbe méditerraner signifie caboter d’une culture à l’autre, ressentir un attachement profond aux rivages méditerranéens, mais encore, migrer, traverser, faire l’expérience conjointe de l’altérité et de la proximité, bricoler des identités mouvantes, toujours plurielles, rendre perméable l’espace même de la frontière, penser le monde comme archipel indépendamment de son ancrage géographique.


Interrogeant les mémoires enfouies des guerres et le désastre ininterrompu des naufrages, mais aussi les lieux de passage et de partage, la rumeur des villes, les paysages, le voyage des langues, l’exposition Méditerraner propose de faire exister ce mot au delà des pages qui l’ont vu naître. Après la publication en 2018 des entretiens qui composent son neuvième opus, Tête-à-tête a réuni, sous le commissariat de Julie Fabre, six artistes et une philosophe qui toutes et tous, dans leurs œuvres, conjuguent ce verbe à leur façon.


L’exposition est ouverte sur la ville et en libre accès. Elle est construite comme un dialogue, un espace polyphonique au sein duquel se murmure un verbe qui peu à peu prend corps et qui, peut-être, si chacun l’emporte avec lui et en fait usage, traversera les murs et débordera les frontières.

En partenariat avec Mécènes du Sud Aix-Marseille, les Éditions Rouge Profond, MARFRET, Aix-Marseille Université et le laboratoire de recherche LESA.